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    Statue de saint Antoine

     

    Cette statue de pierre, peu visible dans l'église parce qu'elle occupait - avant les travaux - une niche à raz du sol derrière les bancs, date de l'époque ou le prieuré était en expansion . Saint Antoine, reconnaissable au cochon disposé à ses pieds, est le père des moines d'orient au désert d'Egypte . (On retrouve une statue de ce saint sur le retable de Peyrilles) . Le prieuré possédait aussi une statue  ( selon la tradition ) de saint Benoît le père des moines d'occident ( dont il ne reste aujourd'hui que le buste, qui ressemble étrangement à celui de la statue de saint Antoine - au point que l'on peut se demander s'il ne s'agit pas d'un unique personnage, la première statue ayant été endommagée à une époque inconnue, elle aurait été refaite ) . En tout cas ces deux saints incarnaient l'idéal monastique et posséder leur représentation dans une maison religieuse était comme un programme de vie .

    Les deux statues portent le vêtement monastique de l'époque tel qu'il devait être porté à Catus

     

    Statue de saint Antoine

      


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    L'église Saint Martin de Graudène

     

    Les vestiges de cette église du XIIème siècle se situent en bas de la combe du loup ( route de catus à Crayssac  en passant près du lac) . C' était une église paroissiale qui desservait les hameaux alentours dont Graudène et Villary . Cette église était déjà en ruine au XVIIème siècle


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    Cette cloche de l'église de Thédirac est datée de 1644 . Elle porte l'inscription : " Mon parrin est Monsieur Labrousse, recteur du présent lieu et ma marrin Catherine de Lavaur, dame et seigneuresse de la Baronie et autres places "

     

     


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    Carte postales anciennes de l'église

    Carte postales anciennes de l'église

    L'emplacement de l'ancien cloître, les arcs-boutants de l'église et la salle capitulaire avant les travaux de dégagement qui ont ramené le sol à son niveau d'origine

     

    Carte postales anciennes de l'église

     

    De l'ancien prieuré, outre l'église, il  reste la salle capitulaire . Elle prend jour par deux fenêtres géminées placées de part et d'autre d'une large baie . Au dessus de la salle capitulaire une vaste salle dont on aperçoit les petites ouverture du XIIème siècle : le dortoir des moines . La proximité de ce bâtiment avec l'église permettait aux moines de descendre directement au choeur pour les offices de nuit par un escalier aujourd'hui disparu .

    Carte postales anciennes de l'église 

    Carte postales anciennes de l'église

     

    Carte postales anciennes de l'église

    L'intérieur de la salle capitulaire

     


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    Après les premières semaines de l'année scolaire, souvent agitées et passablement chargées, les vacances de la Toussaint nous permettent de faire le point. Peut-être pouvons-nous en profiter pour réfléchir à la manière dont nous envisageons, pour nos enfants, la question du catéchisme. Le catéchisme, est-ce seulement l'affaire des prêtres et des catéchistes? Que pouvons-nous et devons-nous faire dans ce domaine ?

     

    Les parents sont et demeurent les premiers éducateurs de leurs enfants, y compris en ce qui concerne la Foi. Cela ne signifie pas, bien entendu, qu'ils soient les seuls à intervenir. Un des aspects de leur mission consiste justement à déléguer une partie de leurs responsabilités à des personnes compétentes : enseignants, moniteurs sportifs, chefs scouts et, pour ce qui concerne l'éducation de la Foi, prêtres et catéchistes. Mais ils ne sauraient se décharger totalement de leurs responsabilités, que ce soit à l'égard de l'école, du catéchisme ou de tout autre cadre éducatif.

     

    que nous en soyons dans notre vie avec Dieu et même si nous nous sentons incapable d'aider notre enfant pour tout ce qui concerne la catéchèse, nous ne pouvons pas nous en désintéresser. D'ailleurs, regarder régulièrement le livre et le cahier de catéchèse avec l'enfant, participer aux réunions de parents, aux messes et aux célébrations, tout cela ne demande pas de compétence particulière : seulement du temps et de l'amour. L'enfant sent très bien quelles sont nos priorités : il ne prendra le catéchisme au sérieux que s'il voit que, pour nous, le catéchisme est encore plus important que l'école. Il ne sera assidu et appliqué que si nous l'aidons à donner au catéchisme la priorité sur toutes ses autres activités extra-scolaires.

     

    Tous les prêtres et les catéchistes l'affirment clairement : ce qu'ils s'efforcent de semer pendant les quelques heures consacrées à la catéchèse n'a pas beaucoup de chance de porter du fruit si l'environnement familial est indifférent. Car être chrétien ne consiste pas d'abord à savoir beaucoup de choses sur Dieu mais à vivre avec Lui. On est chrétien vingt-quatre heures sur vingt-quatre, tous les jours de l'année... pas seulement pendant l'heure de catéchèse. Et pour cela, l'enfant a absolument besoin de ses parents. Évidemment, c'est très exigeant pour nous : nos enfants, en effet, n'ont pas besoin de grands discours mais d'exemples vivants. Si nous voulons que la catéchèse ne donne pas seulement aux enfants une sorte de culture religieuse mais qu'elle soit vraiment un chemin vers Dieu, il est indispensable que, nous aussi, nous acceptions de nous mettre en route. L'exemple le plus flagrant concerne la messe : nous ne pouvons pas nous contenter de dire à notre enfant d'y aller si nous-même n'y allons pas ! Et cela est vrai, bien entendu, pour tous les autres aspects de la vie chrétienne : amour du prochain, liberté à l'égard de l'argent, honnêteté, etc.

     

    Tout le monde n'est pas appelé à être catéchiste, c'est entendu. Mais tout le monde peut (doit) se poser la question pourquoi pas moi ? Être catéchiste, en effet, n'est pas réservé aux femmes (même si les horaires sont souvent peu compatibles avec la vie professionnelle), ni à de rares élites particulièrement instruites en matière religieuse et compétentes sur le plan pédagogique. Bien des catéchistes - et non des moindres - ont commencé modestement, en acceptant tout simplement de se former, de recevoir conseils et remarques. Alors, vraiment, pourquoi pas vous ? Et si vous n'êtes pas destiné à être catéchiste (au moins cette année, déjà entamée) vous pouvez sûrement donner un coup de main ponctuel pour une célébration, la préparation d'une messe, un temps fort ou une récollection. Et pourquoi ne proposeriez-vous pas de seconder la catéchiste en charge d'une équipe ? C'est très enrichissant de travailler en binôme, beaucoup moins fatigant et souvent très formateur.

     

    «Tout ça, c'est très bien dans une «bonne» paroisse, pas dans la nôtre !» pensez-vous peut-être. Mais croyez-vous vraiment qu'il existe une paroisse idéale ? Certes, il est beaucoup plus facile d'être catéchiste dans certaines paroisses (ou écoles) que dans d'autres, pour tout un tas de raisons liées en particulier à la personnalité du prêtre responsable, à la qualité du parcours retenu, aux liens existant entre catéchistes, etc. Mais le Seigneur sait très bien dans quelle paroisse vous êtes et c'est là qu'il vous appelle alors, faites-Lui confiance, en n'hésitant pas à Le harceler de vos doléances et de vos questions. «Demandez et vous recevrez», c'est Lui qui l'a dit !

     

     


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