• La Sainte Coiffe à Rocamadour en 1935

     Reliquaire de la Sainte Coiffe ( cathédrale de Cahors)

     

    La Sainte Coiffe à Rocamadour en 1935

    La Sainte Coiffe exposée au milieu des reliques du diocèse ( devant l'autel en bas on reconnaît le reliquaire de saint Amadour)

    La Sainte Coiffe à Rocamadour en 1935

    L'arrivée en procession des reliques majeures du diocèse

    La Sainte Coiffe à Rocamadour en 1935

     Le reliquaire de la Sainte Coiffe sur le parvis

     

     


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    Petit séminaire de Montfaucon

    Les professeurs de Montfaucon 1902 - 1903

     

    Petit séminaire de Gourdon


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  • Rocamadour : départ d'une procession d'entrée...

     

     

    Anciennes photos...

     Cahors : "Notre Dame des voyageurs" au bout du pont Louis Philippe dans les années 1950

    ( aujourd'hui la statue est toujours à sa place mais a perdu son baldaquin de pierre)

     

    Anciennes photos...

     

    Anciennes photos...

     

     

    Anciennes photos...

    L'abbé Jean-Charles Delpech est né le 5 novembre 1905 à Lalbenque. Il a été ordonné le lundi 8 septembre 1930 à Cahors. Etudiant au séminaire français de Rome puis vicaire de la Cathédrale, aumônier de l'école Jeanne d'Arc en 1932, curé de la paroisse du Sacré-Coeur en 1937, curé de Luzech en 1945. Il est décédé le 31 janvier 1983.

    Anciennes photos...

    La chapelle du séminaire français de Rome durant la prière des quarante heures, le 16 janvier 1932

     


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    Guerre de 1914 - 1918

     

    "Sur le Vif" Photos et croquis de Guerre  (N° 12, 30 janvier 1915)

     

      

    Alors que vont débuter les célébrations du centenaire de ce qui est resté comme "la grande guerre". Il est juste et bon de se souvenir de tous les ecclésiastiques qui ont  participé à ce conflit et qui l'ont parfois payé du sacrifice de leur vie. Le diocèse de Cahors n'a pas été épargné...C'était les plus jeunes...

     

    Guerre de 1914 - 1918

    Les chiffres pour le diocèse de Cahors

    Mobilisés 227

    Tués 27

    Blessés 21

    Croix de guerre 55

    cités 59

    Légion d'honneur 3

    Médaille militaire 21

     

     

    Guerre de 1914 - 1918

     

     

    Guerre de 1914 - 1918

     

     

    Prêtres tués

     

    Louis ISSOULIE, né à Cornac le 17 décembre 1889, prêtre le 29 juin 1914, sergent au 139° RI, mort le 25 août  1914 à Ramberbvillers . Monument aux morts de Cornac .

    Méd. Mil. posthume, 2 mai 1920: "Brave sous-officier, donnant toujours à ses hommes le plus bel exemple de courage. Tombé glorieusement pour la France, devant Baccarat. Crois de guerre avec étoile de Bronze"

     

    Marcel HUFTIER, né le 4 janvier 1885 à Cahors, prêtre le 26 juin 1910, docteur en philosophie, vicaire de Saint Sauveur de Figeac, lieutenant au 7° RI, mort 8 septembre 1914 à Grandes Perthes. Sur le monument aux morts de Figeac . A participé aux actions suivantes: 1914, Bertrix, retraite de Belgique, Marne. Tué en allant porter les secours de la religion à un soldat mortellement blessé, près de la Ferme de la Certines.

    1° Ordre Armée, 25 septembre : "A fait preuve, le 2 septembre, des plus belles qualités d'énergie en réorganisant des troupes que l'adversaire avait fait plier et en les ramenant au feu "

    2° Chev. Lég. hon. posthume, 25 juin: " Excellant officier, brave et bon, ayant toujours fait héroïquement son devoir. S'est distingué dans les durs combats du début de la campagene. A trouvé une mort glorieuse, le 8 sept 1914, en allant secourir un blessé près des Grandes-Perthes. A été cité."

     

    Georges BORIES né le 25 novembre 1883 à Promilhanes, vicaire de Saint Pierre de Gourdon, sergent au 7° RI, tué par une balle explosive  le 26 -septembre 1914 devant Mesnil-lez-Hurlus. Sur la monument de Promilhanes. A pris part aux actions suivantes : 1914, La Marne, Wargemoulin, Minaucourt, Ferme de Beauséjour.

    Med.Mil. posthume, 22 sept. "Très bon sous-officier. A trouvé une mort glorieuse, le 26 sept. 1914, devant Mesnil-Lez-Hurlus, au moment où il sortait de la tranchée pour s'élancer à l'assaut"

     

    Franck SOUIRY, né en 1883 à Prendeignes, vicaire de Salviac, engagé volontaire, mort 9 février 1916 à Compiègne des suite d'une maladie contractée au front

     

    . Sur le monument de Prendeignes. 

     

    Léopold DUMAS, né à Peyrilles le 11 septembre 1888, prêtre le 19 juin 1913, professeur au petit séminaire, sergent au 9° R.I, mort le 26 juillet 1916 d'une balle en plein coeur en première ligne à Fleury. A participé aux actions suivantes : 1915, Artois, Arras, Champagne; 1916, Verdun

    Med. Mil. posthume, 26 avril 1921 "Sergent courageux et dévoué. Tué glorieusement, le 26 juillet 1916, aux combats de Fleury. Crois de guerre avec étoile de bronze"

     

    Joseph LAVALADE, curé de Soucirac, mort le 5 août 1916

     

    Jean-Baptiste RELIE, né à Mercues le 19 oct. 1877, curé de Floressas, infirmier et aumônier, mort à Floressas le 16 novembre 1916 des suite de maladie contractée au front. Sur le monument de Mercues.

    A été mêlé aux actions suivantes : 1914-1916 : Bertrix, retraite Marne, Yser.

     

    Amédée BALMETTE né le 28 août 1878 à Espédaillac, curé de Montamel, sergent , mort le 7 mai 1917 à Bordeaux. Sur les monuments de Montamel et d'Espédaillac

     

    Gabriel- Jean TAURAND, né le 3 février 1878 à Latouille-Lentillac, prêtre le 29 juin 1914. Sergent au 168° RI, tué par un obus le 11 septembre 1917 au secteur des Courrières ( 55)

    1° Méd. coloniale avec agrafe "Maroc"

    2° Méd. Mil. posthume, 6 nov 1920 : "Sous-officier énergique et brave, s'est distingué au cours de l'attaque du 8 sept. 1917 en entraînant brillamment sa demi-section à l'assaut d'une position très fortifiée. A été tué, le 11 sept. 1917, alors qu'il encourageait ses hommes à s'organiser dans la nouvelle position. A été cité"

     

    Victor DESTRUEL, né à Saint-Bresson le 20 octobre 1884, vicaire de Bagnac, servait au 390 RI, grade abbé ( sans doute aumônier),  mort le 26 août 1918 dans l'Aine . Sur le monument de Bagnac-sur-Célé

    1° ordre 339° R.I., 18 septembre 1916 : "A soigné avec le plus grand dévouement, dans des circonstances difficiles et pendant le bombardement, cinq de ses camarades blessés. Modèle de Bravoure."

    2° Croix de guerre italienne, mars 1918

    3° Méd Mil. posthume, 29 oct.1919 : "Soldat brave et très courageux. A été tué à son poste de combat, le 26 août 1918, devant Bagneux ( Aisne). A été cité"

     

    Antoine MAINIOL,né à Salviac, curé de Marminiac, mort le 10 octobre 1918

     

    Clément AUDUBERT, né le 13 juillet 1884 à Gagnac-sur-Cère,vicaire de Notre Dame des Récollets à Saint-Céré, 2ème classe au 28°RI, mort le 19 octobre 1918 à Saint-Erme. Sur les monuments de Gagnac et de Saint-Céré

    1° ordre D.I 1917 : "splendide attitude au cours des affaires de juillet. Sous des bombardement ininterrompus et inouïs d'obus de gros calibres, n'a pas cessé, pendant 36 heures, de se dépenser sans répit à la relève des morts et au transport des blessés : une attaque ennemie ayant surgi au poste de commandement ou il se trouvait, a participé à la défense en organisant des barricades sous des feux meurtriers".

    2° ordre D.I. août 1918 : "Soldat dévoué et plein d'entrain, à été un auxiliaire précieux pour le chef de bataillon au cours des combats du 10 ai 11 août 1918. Le 12 août, s'est offert comme volontaire pour secourir son chef de bataillon, qui venait d'être frappé mortellement, malgré un bombardement des plus violent."

    3° Ordre 6° D.I. 3 novembre 1918 : " Brancardier modèle, a été mortellement frappé, le 19 octobre 1918, en se portant en avant des lignes pour aller relever des blessés".

     

    Frédéric VAYRAC, né le 14 avril 1887 à Saint-Laurent-les-Tours, vicaire de Vayrac, infirmier, mort le 31 octobre 1918 à Bar-le-Duc. Sur le monument de saint-Laurent

     

    Léopold FAYT, né le 18 janvier 1878 à Durbans, ancien curé de Nadillac, solday au 114° RAL, mort le 7 ou 8 novembre 1918 à Paris. Sur le monument de Durbans

     

     Henri Elie VILLE, né à Laroque-Toirac le 15 juillet 1879, prêtre le 29 juin 1903, curé de Rignac, mort le 7 novembre 1918 à Roulers ( Belgique) de maladie contractée en service.

    A été mêlé aux actions suivantes 1918 : Flandres ( fin oct, début nov.)

     

    Léon BLANC, né le 2 mai 1884 à Sabadel, directeur au grand séminaire, engagé volontaire infirmier aumônier au 7°RI, une blessure, évacué pour maladie ( 1918) , mort 18 avril 1919 à l'Hôpital de Cahors

    A été mêlé aux actions suivantes : 1917, Champagne, Verdun; 1918, Hangard-en-Santerre

    1° ordre Brigade, 1916 : "Après l'attaque du 2 mai, s'est prodigué pour dégager et transporter les blessés, malgré les difficultés et les dangers de l'opération"

    2° ordre Armée, 24 mai 1917 : "A fait preuve, comme brancardier-aumônier, d'un dévouement et d'un courage extraordinaires, en prodiguant ses soins aus blessés sur la ligne de feu et en allant ramasser les morts dans les endroits les plus périlleux" ( avril 1917)"

    3° ordre C.A. 1918 : "Brancardier modèle. Le 24 avril 1918, sous un violent bombardement et sous un tir intense de mitrailleuses, méprisant le danger, est allé chercher, sur le champs de bataille, les blessés graves dont l'état nécessitait des soins immédiats. Sans repos, a continué toute la journée sa périlleuse mission."

    4° Méd. Mil. 21 juin 1919 : "Infirmier d'une bravoure légendaire au régiment, qui s'est distingué en Champagne et à Verdun, e, 1917, et à Hangard-en-Santerre, le 24 avril 1918; s'est dévoué pour assurer son service jusqu'à l'extrême limite de ses forces. Une blessure. trois citations"

     

    Henri LARRIBE, né le 16 décembre 1882 à Sousceyrac, curé de Saint-Hilaire-Bessonies, mort 27 avril 1919

     

    Basile SALINIE, curé d'Aynac, mort le 28 avril 1920

     

    Séminaristes tués

     

    Jules BENECHE, né le 18 janvier 1899 à Glanes, soldat au 91° RI, blessé le 28 février 1918 à Buzancy, mort le 29 juillet 1918 à Glaignes ( 60). Sur les monuments de Cahors et de Cornac)

    Méd. Mil. posthume, 14 mars : "Bon et brave soldat, belle attitude au feu. Blessé grièvement à son poste de combat, le 28 février 1918, au cours d'une attaque sur Buzancy. Mort des suites de ses blessures le 29 juillet.1918. A été cité

     

    Frédéric AYZAC, né le 29 octobre 1895 à Rouffilhac, Clerc tonsuré,caporal au 14° RI, mort le 8 septembre 1915 à La Harazée (51) . A participé aux actions suivantes: 1915, Somme ( juin-juillet), Argonne, La Harazée . Disparu le 8 septembre 1915 dans une attaque à La Harazée

     

    Louis MALBEC, né le 18 mai 1894 à Montvalent, caporal fourrier au 88°RI, mort le 7 juillet 1916 à Massiges (51)

     

    Paul MEULLET, né le 28 janvier 1895 à Gramat, sous-lieutenant au 7°RI, mort le 15 mai 1915 à Roclincourt (62 ). Sur les monuments de Gramat et du Vigan

     

    Albert DUPUY, né le 27 août 1895 à Tauriac, soldat au 97° RI, disparu le 4 septembre 1916 à l'attaque de Barleux (80). Sur le monument de Tauriac

    Croix Charité de Serbie, 1er Juillet 1916 : "Pour soins donnés ( au Lazaret du Frioul) aux réfugiés militaires et civils évacués de Serbie et retenus en quarantaine au Frioul, comme suspects de choléra et de typhus, pendant le premier semestre de 1916."

     

    Louis-Constant PEZET, séminariste. Né à Saint-Chels, le 9 décembre 1886, mobilisé au 207 ème R.I, Blessé à Wargemoulin, le 26 septembre 1914, tué d'une balle en plein coeur aux abords de la route d'Estrées à Belloy au cours d'une mission où il était parti à la place d'un camarade père de famille.

    1° Ordre 417° R.I. n° 145, 31 juillet 1916 : " Agent de liaison, le 20 juill. a accompli sa mission sous un violent bombardement, avec un dévouement qui ne s'est jamais démenti."

    2° Méd. Mil.posthume, 3 Janv "Brave soldat. Tué à son poste de combat le 24 juill. 1916, à Estrées. Croix de guerre avec étoile de bronze"

     

     

     

    Guerre de 1914 - 1918

     

     C 'est le récit d'une messe célébrée à Verdun. L'auteur Joseph Henri Mejecaze natif de Fontanes du Causse avait été ordonné prêtre le 20 decembre 1913. la mobilisation l'a surpris alors qu'il occupait un emploi de surveillant au Petit séminaire de Gourdon. Il a servi comme sergent. Ce n'est donc pas lui qui célèbre.

     

    « Une messe aux carrières, secteur de Verdun.
    Ce jour-là, j’ai le bonheur de pouvoir assister à la messe. Le sous-lieutenant des pionniers du 7ème a aimablement proposé dans ce but son abri à munitions qui se trouve dans le coin le plus profond des carrières. Prévenu et après avoir demandé à mon coureur de venir me prendre s’il y a quelque chose d’important, je m’y rends. Au milieu des tas de sable, des caisses de grenades et de cartouches, sur des madriers on a installé une chapelle de campagne. Dans cet abri déjà fort encombré, nous sommes un petit groupe serré les uns contre les autres ; c’est un aumônier du 7ème qui officie. Une messe aux carrières c’est aussi émouvant me semble-t-il qu’une messe aux catacombes. Les diverses parties du saint sacrifice sont ponctuées par le bruit sec des éclatements tout proches… tout à coup un gros obus tombe en plein au-dessus de la sape, nous coupant un instant le souffle, ébranlant les caisses faisant trembler les parois. Impassible le célébrant continue la messe qui se termine sans incident et je sors réconforté par ce rapide contact avec celui qui a enseigné à ne pas craindre la mort » (J.H. Méjecaze  dimanche 2 juillet 1916).
     
     

    Guerre de 1914 - 1918

     

     Dans l'oeuvre de l'abbé Cubaynes " camin de guerra" une lettre qui lui est adressée et qui raconte la mort de l'abbé Malbec ( un des séminaristes du diocèse de Cahors)

     

    Monsieur,

    A mon retour de permission, je trouve votre lettre me demandant des détails sur les derniers moments de votre ami, l'abbé Malbec. Je me hâte d'y répondre, car je comprends le prix que votre amitié y apporte.

    L'abbé Malbec se trouvait en première ligne, devant l'abri du commandant de compagnie, quand une petite bombe tomba à ses pieds, le blessant grièvement, ainsi qu'un lieutenant et un soldat.

    On le porta dans l'abri où un séminariste, sous-lieutenant à la même compagnie, lui fit les premiers pansements. Il vécut 10 minutes à peine, et sa belle âme s'envola au ciel.

    Il a été enterré un peu en arrière des lignes, après avoir pu être mis en bière. Un prêtre a fait l'enterrement, pour lequel lequel le régiment avait fourni un piquet d'honneur d'un sergent et dix hommes.

    Nous avons placé sur sa croix une plaque en métal où est gravée l'inscription.

    Sa mort m'a vivement touché. Je le connaissais depuis plus d'un an et l'appréciais pour sa bonne humeur, sa piété, son zèle pour organiser nos petites cérémonies religieuses. Je réciterai pour vous une prière sur sa tombe.

    Veuillez agréer, Monsieur, mes meilleures salutations.

    G. Carchet

     

     

     

    Guerre de 1914 - 1918

     

     

     

    Guerre de 1914 - 1918

     

     

     

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    Guerre de 1914 - 1918

     

     

    Guerre de 1914 - 1918

     

    Guerre de 1914 - 1918

     

     

    Guerre de 1914 - 1918

     

     

    Guerre de 1914 - 1918

     

     

    Guerre de 1914 - 1918

     

     

    Guerre de 1914 - 1918

     

    Guerre de 1914 - 1918

     Louis-Constant Pezet, séminariste. 

     

    Guerre de 1914 - 1918

    Au centre avec d'autres soldats

     

     

     

     


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