• Prêtre-ermite caché dans une grotte sous la Révolution

    http://www.laviequercynoise.fr/decouverte-un-pretre-insermente-ermite-a-st-cirq-lapopie-sous-la-revolution-52192.html

    C'est  l'histoire de l'abbé Jacques Perboyre, prêtre réfractaire sous la Révolution, caché des une grotte dans le Quercy :

    "Natif de Catus il avait été ordonné prêtre en 1787, et il avait déjà dû se cacher dans la grotte de Villaris, où il avait célébré un mariage… En 1791, âgé de vingt-huit ans, il est vicaire de Saint-Cirq-Lapopie. La Révolution se durcit, il échappe de peu à une arrestation, après que plusieurs habitants de Saint-Cirq ait accusé « ce perfide Perboire qui a desservi cette paroisse en qualité de prêtre, et qui fanatisait clandestinement les âmes faibles ». Désormais, on est en 1793, il doit se cacher. Aucune maison, grange, ou cabane, ne peut offrir de refuge suffisamment sur. Son sacristain, Jean Rouffies, dit Lacaze, tourneur de son état, l’amène alors à une grotte difficile à trouver, dans les rochers du flanc nord du cirque de Vènes. Profonde d’une dizaine de mètres, son ouverture est étroite, à peine un mètre, et très haute. Elle est voûtée et débouche sur le causse par de minuscules orifices. C’est le palais des courants d’air ! « Tel était l’endroit que Dieu avait ménagé à l’intrépide confesseur de la foi pour le soustraire à la persécution », nous dit un chroniqueur, cent ans plus tard. La nature lui offre toutefois, non loin de la cavité, un superbe et immense abri-sous-roche. Là, à l’abri d’un grand surplomb de rocher, il peut déambuler en lisant son bréviaire : soixante pas dans un sens, puis dans l’autre, c’est idéal !

    La nuit, très souvent, il gagne un petit château des environs, parfois une ferme, et il dit la messe pour ses ouailles mystérieusement averties. Il lui arrive même de délivrer le sacrement du baptême. Il ramène de ces sorties pain et victuailles. Il prend aussi le risque de sortir de jour pour aller assister des mourants, en utilisant des sentiers détournés. Le reste du temps, pour le ravitailler, la femme de Rouffies use d’un subterfuge. Elle part garder quelques brebis du côté du cirque, emportant aussi sa quenouille. S’assurant que personne ne peut l’observer, elle gagne le lieu où s’ouvre l’un des orifices précédemment évoqués, et elle y jette un baluchon où sont emballés pain frais et salaisons.

    Perboyre passe une année dans le cirque de Vènes. Puis son fidèle marguillier, qui subodore des trahisons possibles, le transfère dans une autre grotte, entre Vènes et Crégols, au-dessus du Lot. Il y restera jusqu’en 1795, ravitaillé par barque.

    L’orage politique estompé, Jacques Perboyre s’établira dans la cure d’Escamps, puis, jusqu’en 1805, dans celle de Varaire. Il sera plus tard professeur au Séminaire de Montauban.

    Pour ceux qu’intriguerait le nom de notre prêtre-ermite, confirmons qu’il s’agit bien de cette famille de Bouriane qui a produit le Bienheureux Gabriel Perboyre, né à Montgesty, martyr en chine. Jacques était un oncle du Bienheureux."

     

    Rappelons quand même que "le Bienheureux" a été canonisé par le pape Jean-Paul II et qu'il s'agit donc de saint Jean-Gabriel Perboyre


  • Commentaires

    1
    soeur josette
    Jeudi 22 Mai 2014 à 22:27

    Vos paroisses, cher Père Michel, sont un vivier de sainteté, et grâce à vous, les chrétiens et les chrétiennes de votre groupement sont en marche vers la rencontre de Jésus!!!!

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