Cette procession, aujourd'hui oubliée, remonte à l'année 1712 . Cette année là, les habitants de Catus décidèrent qu'une procession solennelle aurait lieu tous les ans le 5 février ( fête de cette sainte) . La population demandait à sainte Agathe de la préserver du fléau des mortalités et des tempêtes . C'est à dire des guerres, de la peste et des épidémies ainsi que de la foudre, de l'orage, de la grêle , des incendies...Cette procession se déroulait selon le schéma habituel des rogations . Elle se rendait d'abord à la croix de sainte Agathe, située au bas de la côte de Cahors où avait lieu la première station . On faisait ensuite une pause devant le cimetière et l'on allait à la croix de saint Astier à l'emplacement actuel de la mairie, et de là à la croix de saint Barnabé, près de la gendarmerie . La dernière station avait lieu à la croix de saint Jean-Baptiste placée face à la halle . Elle se terminait dans l'église paroissiale ou était célébrée la messe de saint Agathe . Pendant toute la journée les cloches sonnaient . La procession a disparu la première mais la messe s'est poursuivie jusqu'aux années 50 .

Où est la statue de Sainte Agathe?

Une statue de Sainte Agathe datant du 16ème (17ème?) siècle aurait, en son temps (jusqu’en septembre 1978?), décoré l’église Saint-Astier à Catus dans le Lot. Cette belle statue en bois était, aux dires de ceux qui l’ont connu, d’une exécution remarquable; la modestie et le charme du visage, l’élégance de la draperie auraient attesté de la qualité de la sculpture. 
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L'église saint Astier de Catus renfermait dans la chapelle nord un retable latéral, consacré au Don du Rosaire . Ce retable du XVIIème siècle, classé Monument historique depuis 1960, a été déposé en 1982 en raison de risques d'effondrement . Les pièces qui le composaient ont continué à se dégrader fortement par manque de traitement . Selon un rapport : "l'oeuvre est dans un état de dégradation extrême" . Aujourd'hui pourtant il existe un projet sérieux de restaurer ce retable et de le remettre à sa place . Souhaitons pouvoir bientôt admirer ce joyaux de notre église dans sa splendeur retrouvée  .

Un peu de poussière

Depuis la tribune