• Le Chanoine Pierre CAVIOLE, curé de Catus

    Né le 28 octobre 1797 à Catus.

    Ordonné le samedi 23 décembre 1820, à Paris.

    Directeur à Montauban en 1821,

    Curé des Junies en 1823, de Catus en 1827. Chanoine honoraire en 1850 .

    Décédé le 15 avril 1891

     

    Le Chanoine Pierre CAVIOLE, curé de Catus

     

     La paroisse de Catus vient de perdre son vénérable pasteur, M. l’abbé Pierre Caviole . Né le 28 octobre 1797, ordonné prêtre en 1820, il faut successivement professeur au petit séminaire de Montauban, sous la direction de M. Jacques Perboyre, vicaire de Notre Dame à Cahors, curé des junies, et enfin curé de Catus en octobre 1827, après la démission de M. Boudousquié, nommé chanoine titulaire de la Cathédrale.

    Curé de sa paroisse natale, ayant pour maire son propre père, il lui fallut, pour rendre son ministère possible et fructueux, un tact et une prudence plus qu’ordinaires. Ces deux qualités ne lui firent jamais défaut.

     Le zèle pour le salut des âmes, l’amour des pauvres, telles furent les vertus dominantes de M. Caviole .

    La révolution avait fait de cruels ravages à Catus comme partout. Le nouveau curé chercha, par tous les moyens, à réparer le mal et à reconstituer l’esprit chrétien dans sa paroisse. Une prédication sans éclat, mais solide, de nombreuses missions, l’établissement d’un couvent de religieuses vouées à l’enseignement des jeunes filles, tels sont les moyens qu’il prit pour arriver à son but.

     Toujours prêt à courir auprès des malades, il montra, dans plusieurs circonstances, presque de l’héroïsme.

    Une fois entr’autres, ne pouvant arriver auprès d’un moribond, à cause du verglas, il gravit la montagne à genoux, et se retira après de rudes souffrances, heureux d’avoir sauvé une âme.

     Si son zèle était ardent, sa charité ne l’était pas moins. Il donnait  surtout à ces pauvres qui n’osent pas tendre publiquement la main, mais qui n’hésitent pas à faire du prêtre le confident de leurs misères. Il a tant donné qu’il meurt pauvre, ne laissant à sa riche et honorable parenté que l’exemple de ses vertus.

     Telle a été en abrégé, la vie du vénérable curé de Catus.

     Voici quelques détails sur ses derniers moments :

     Aussitôt qu’il comprit l’approche de la mort, il voulut s’y préparer. Il demanda le saint Viatique et le reçu avec la plus grande piété. Il reçut ensuite l’extrême-onction, répétant, en les appliquant à lui-même, les paroles du prêtre : “Que Dieu me pardonne, disait-il, l’abus que j’ai fait de mes yeux, de ma langue, et de tous mes sens.”

    C’était le samedi. Le mercredi 15 avril, le saint Viatique lui fut encore porté dans la matinée. Il mourut le soir, vers 3 heures, sans secousse, comme un cierge qui s’éteint.

     

     Un ancien vicaire

     (Revue religieuse de Cahors et Rocamadour)



    Lettre de Jean-Gabriel Perboyre  à l'abbé Caviole

    Le Chanoine Pierre CAVIOLE, curé de Catus

     

    Le Chanoine Pierre CAVIOLE, curé de Catus

     

    Le Chanoine Pierre CAVIOLE, curé de Catus

      

    Le Chanoine Pierre CAVIOLE, curé de Catus

     

    Le Chanoine Pierre CAVIOLE, curé de Catus

     

    Publiée dans "correspondance"  annotée et publiée par Joseph Van Den Brandt . Pékin 1940, Rome 1996


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    1
    soeurjosette
    Mardi 17 Décembre 2013 à 12:41

    un visage décidé à annoncer la Parole!

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :